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Histoire de notre Nom

JUSTE L'HISTOIRE D'UN VIEUX NOM DE FRANCE

 

Notre Blason : D'azur à un bourdon de pèlerin d'or, ch. d'une coquille d'arg. et accosté de deux étoiles du sec.

    Si nous le traduisons en Français : Bleu ; un bâton de pèlerin d'or est chargé d'un coquillage d'argent entre deux étoiles d'or.

Le plus ancien blason des Bourdon datant de 1280

(en laissant votre curseur sur l'image vous verrez que notre nom de date pas d'hier...)

Un peu de blabla :

    Il semble que le nom BOURDON soit d'origine caractéristique. Mes recherches montrent qu'on peut l'associer au mot français qui signifie "celui qui allait en pèlerinage". Bien que cette interprétation soit le résultat de recherches onomastiques, on peut sans doute trouver d'autres significations au nom de famille "BOURDON".

    Quand on fait des recherches plus approfondies sur le nom de BOURDON, on peut le rencontrer sous des orthographes différentes de celles utilisées aujourd'hui. En fait, il se peut très bien que ce nom se soit écrit différemment il y a des siècles. L'évolution de la langue, l'étourderie et souvent l'illettrisme (parfois l'homme lui même ne savait pas écrire son propre nom), ont composé les diverses manières dont un nom peut être écrit. Souvent l'officier d'état civil écrivait le nom comme il l'entendait. Il n'est donc pas surprenant que les variantes : BOURDET ou BOURDONNET apparaissent parfois. Même si les gens qui portent le nom ancien et distingué de BOURDON représentent un faible pourcentage de la population mondiale d'aujourd'hui, il y a peut-être un grand nombre de nos cousins qui portent le nom de BOURDON sous l'une ou l'autre de ses multiples formes.

Un peu d'histoire :

    Jusqu'à l'ordonnance de Villers-Cotterêts (1539), la plus grande anarchie régnait au point de vue du port et de la transmission des noms, l'ordre public étant préservé par d'autres moyens, tels que la difficulté des communications ou la petitesse des villages. Avec cette ordonnance, l'inscription des individus fut imposée, chacun ayant pris l'habitude de prendre un prénom auquel il accolait les noms de son père et de sa mère. C'est ainsi que l'on trouve des Jean Marcabrus dérivé des noms de ses père et mère Marc et Bruna. Puis, petit à petit et par désir de simplification, ce fut uniquement le nom du père qui fut porté : Jean Le Boiteux, Jean Bègue, André Le Galois, etc.

    C'est ainsi que les noms propres semblent s'être fixés en France vers 1350, mais il n'en est pas de même pour l'orthographe. Pour nos aïeux, les mots avaient essentiellement une valeur auditive. Ce n'est que peu à peu que l'orthographe s'est fixée. Mais ce n'est guère l'ordonnance de 1539, qui rendait obligatoire la tenue des registres paroissiaux, qui a pu fixer l'orthographe. Seul le temps et l'éducation le permettra.

    L'orthographe est une notion qui a échappé à l'ancien régime et qui n'a commencé à apparaître qu'avec le dictionnaire de l'Académie pour les noms communs ; mais, si celle-ci en 1740 supprima le s dit "muet" qui ne se prononçait plus depuis le XIème siècle devant une consonne sonore et depuis le XIIème devant une sourde (beste, teste, etc. écrits désormais bête, tête...), le s a persisté dans les noms de famille Lasnier (l'ânier), pescheur, etc. L'académie pouvait agir sur les noms communs, mais pas sur les noms propres. Chaque curé avait sa manière d'écrire, influencée soit par la prononciation, soit par des formes latinisantes, ou autre.

    Ceux qui savaient signer adoptaient parfois plusieurs orthographes. C'est ainsi que Malherbe (mort en 1628) signait Malerbe, Maleherbe, ou même Malesherbe. C'est seulement à partir de la Restauration que l'orthographe est devenue un signe de bonne éducation ; encore les bévues ne manquent-elles pas, le cas extrême cité par Dauzat étant Zoézédoé dû à une faute d'enregistrement : le déclarant avait épelé Zoé : zed, o, é, sons que le préposé avait transcrit d'affilé...

    Les altérations qui se produisent au XIXème siècle sont cependant assez rares et proviennent soit de la négligence des déclarants qui ne portent pas attention à l'orthographe du nom déclaré (surtout dans les déclarations de naissance faites par des tiers), soit de bévues de l'officier d'état civil. Il en est parfois résulté des scissions de nom entre branches d'une même famille.